Reckya Madougou, conseillère du chef d’Etat togolais, Faure Gnassingbé est en détention à la prison civile d’Akpro-Missérété dans le département de l’Ouémé au Bénin, son pays natal.
A l’instar de ses avocats, qui dénoncent les conditions de sa détention, sa mère à l’issue d’une visite effectuée à la maison d’arrêt le 03 avril dernier affirme que sa fille traverse des moments difficiles.
« Son péché, c’est d’avoir soulevé la main pour dire qu’elle veut aider son peuple », a déclaré à la presse béninoise la mère de la candidate recalée à présidentielle prochaine, Reckya Madougou.
Lors de la visite au centre pénitencier de Missérété, le samedi dernier, sa mère a affirmé que toute Communication avec l’extérieur lui a été interdite.
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Selon sa mère, elle ne peut plus échanger avec ses enfants tous mineurs. Elle a affirmé que Reckya voudrait bien que ses enfants lui rendent visite mais les avocats ont affirmé que la rencontre risque d’être traumatisante au regard des conditions de détention de leur mère, rapporte LNT.
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Commandez MaintenantSelon le confrère, plusieurs militants, parents, amis et professionnels des médias étaient présents à la sortie de la visite. Des messages tels que « Libérez Reckya », « non à la dictature » étaient inscrits sur les pancartes confectionnées pour la circonstance.
La reine de l’inclusion financière traverse vraiment des moments difficiles. Est-elle vraiment coupable de ce qu’on lui reproche ? Les deux camps continuent de se livrer à une bataille juridico-politique. Pour le camp Reckya, la condamnation de l’ancienne ministre est politique pendant que la justice parle pour le moment d’une affaire de financement du terrorisme.
Selon le ministre de la justice Séverin Quenum s’exprimant sur RFI en réponse à la démission du juge Essowe Batamoussi, « Reckya Modougou est une alliée politique dite de l’opposition radicale qui jure par tous les dieux que l’élection du 11 avril prochain n’aurait pas lieu et qui provoquerait une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice ».
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