Recep Tayyip Erdogan, qui est au pouvoir depuis vingt ans, a entamé ce samedi son troisième mandat en tant que président de la République de Turquie. Malgré la pluie torrentielle qui s’est abattue sur la capitale Ankara, le chef de l’État âgé de 69 ans a prêté serment devant le Parlement, promettant d’assumer son devoir avec impartialité.
Après la cérémonie au Parlement, Erdogan s’est rendu au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République turque, pour se recueillir. Des cérémonies protocolaires ont ensuite eu lieu au palais présidentiel, suivies d’un grand dîner où le président annoncera la composition de son nouveau gouvernement.
Lire aussi : Recep Tayyip Erdogan : le champion conservateur qui survit à toutes les tempêtes
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantRecep Tayyip Erdogan a réitéré ses positions islamo-conservatrices
« En qualité de président, je jure de protéger l’existence et l’indépendance de l’État, l’intégrité de la patrie, la souveraineté inconditionnelle de la nation, l’État de droit et le principe d’une république laïque », a déclaré Erdogan, connu pour ses positions islamo-conservatrices.
Plus d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, ainsi que Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, dont la Turquie fait partie, étaient présents à la cérémonie. Selon la presse pro-gouvernementale, Stoltenberg tentera de convaincre Erdogan de lever le veto turc à l’entrée de la Suède dans l’Alliance atlantique, un sujet qui bloque depuis treize mois.