La RDC et la Chine n’arrivent pas à s’entendre sur un contrat qu’ils ont signé en 2008. Il est question d’une convention infrastructures contre-mine entre le Groupement chinois et le gouvernement de Tshisekedi. Ladite convention a été remise en cause à l’issue d’un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF).
Certaines irrégularités dans le contrat ont été détectés. Ce qui a conduit le gouvernement a demandé la révision des clauses, en vue de la correction de ces anomalies. Cependant, du côté de l’entreprise chinoise, elle ne semble pas reconnaitre ce qui lui est reproché.
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Commandez MaintenantSelon les révélations du ministre des Finances, « il est tout de même important que la partie chinoise puisse payer les 200 millions de dollars qui sont réclamés au titre des ‘’superprofits’’ ».
Cette somme représente l’impôt non exonéré dans la convention. De son côté, la Chine se dit « prête à la défense de ses intérêts et à réagir à tout manquement des droits de ses entités. »
Notons que cette tension survient à un moment où ce pays asiatique est vivement critiquée, en raison du type de relation qu’il entretient avec les États africains. Récemment, le chef de la diplomatie américaine a dénoncé la dette des pays africains envers ce pays de l’Asie.
Antony Blinken, secrétaire d’État américain pour sa part, déclarait que : « 30% de la dette publique africaine appartiendrait à la Chine. »
Selon certaines sources, cette déclaration d’Antony Blinken a été faite après « l’annulation par la Chine de 23 prêts contractés par 17 pays africains ».