Procès d’Olivier Dussopt : Le ministre français du Travail dans de sales draps !

Mercredi, le parquet a requis dix mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 15 000 euros à l’encontre d’Olivier Dussopt, ministre français du Travail, pour des soupçons de favoritisme liés à un marché public lorsqu’il était maire. Le ministre, acteur central de la réforme des retraites, est jugé pour des « manquements » graves au « devoir d’exemplarité » des élus, avec l’espoir d’un « gain politique », selon le parquet. Cependant, aucune demande de peine d’inéligibilité n’a été formulée en raison de l' »ancienneté des faits » remontant à 2009.

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Cette condamnation a été requise au moment où Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, également en jugement, a été reconnu non coupable et relaxé dans une affaire de conflits d’intérêts. Olivier Dussopt comparaissait avec deux co-prévenus pour une « rupture d’égalité entre les candidats » dans l’attribution d’un marché d’exploitation de l’eau potable de la ville d’Annonay, où il était maire.

L’accusation s’appuie sur des documents découverts lors d’une perquisition en 2020. Dussopt a affirmé sa « bonne foi » à l’ouverture du procès, soulignant que l’audience devait établir ce point. La Première ministre, Elisabeth Borne, a renouvelé sa confiance à Dussopt malgré son renvoi en procès, marquant un changement de doctrine sur les affaires judiciaires en France, où les ministres quittaient traditionnellement leurs fonctions en cas de mise en examen. L’exécutif applique désormais une approche au cas par cas.