Au terme d’une audience lundi 6 décembre, Joël Aïvo a écopé de 10 ans de prison ferme. Un verdict qui risque de tourmenter Réckya Madougou, dont le procès s’ouvre dans quelques jours.
C’est ce mardi 07 décembre 2021 aux environs de 2 h 32 du matin que la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu sa décision : le verdict concernant le professeur Joël Aïvo et de ses coaccusés.
Joël Aïvo
Le brillant constitutionnaliste vient d’écoper 10 ans de prison. Il faut dire que le réquisitoire du procureur spécial près la CRIET contre le professeur Joël Aïvo a été suivi presque à la lettre. Et, ce n’est pas tout. Le professeur titulaire de droit public sort du procès condamné à cette peine de prison, mais avec une amende diminuée de 5 millions.
Dans cette affaire, Joël Aïvo est reconnu coupable de complot contre la sûreté de l’État et de blanchiment de capitaux. À ses côtés, il y avait trois co-accusés : Alain Gnonlonfoun, son comptable, Boni Saré Issiakou, ancien militaire, et Ibrahim Bachabi Moudjaïdou, militaire en fonction.
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Le constitutionnaliste béninois, Joël Aïvo est condamné à 10 ans de prison ferme avec une amende de 45 millions francs CFA. La Cour a reconnu le Professeur Joël Aïvo coupable de blanchiment de capitaux et de complot contre la sûreté de l’Etat. Quant à ses coaccusés, Boni Saré Issiakou et Ibrahim Bachabi Moudjaïdou, la CRIET a prononcé contre chacun une peine d’emprisonnement ferme de 10 ans avec une amende de 5,7 millions de francs CFA. La seule bonne nouvelle du procès est le comptable du Professeur Joël Aïvo, Alain Gnonlonfoun qui a été purement et simplement acquitté par la CRIET. Il recouvre ainsi sa liberté.
Il faut signaler qu’avant le verdict de la Cour, le Procureur spécial près la CRIET a fait savoir que ses réquisitions s’articulent autour de deux faits notamment les faits de complot contre l’autorité et celui de blanchiment de capitaux. Sur les faits de complot contre l’autorité de l’Etat, le procureur spécial a déclaré que ces faits sont punis par l’article 93 du Code pénal.