Dans une conférence publique dans la province de Cankuzo, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a exprimé une diatribe virulente contre l’homosexualité, qualifiant le mariage homosexuel de « pratique abominable ». Les relations entre personnes de même sexe au Burundi sont actuellement sanctionnées de peines allant jusqu’à deux ans de prison.

Le chef de l’État, fervent chrétien et conservateur, a cité la Bible pour étayer ses propos, déclarant que permettre le mariage entre personnes de même sexe attirerait la « malédiction » divine sur le pays. Il a fait référence à l’histoire de Sodome et Gomorrhe pour illustrer ses points de vue.

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De manière plus inquiétante, le président Ndayishimiye a suggéré que les individus homosexuels devraient être lapidés, qualifiant cette action de non péché pour ceux qui le feraient. Cette déclaration intervient après ses appels antérieurs à « bannir » les homosexuels et à les traiter en parias.

Le président burundais a également critiqué les pays occidentaux pour leur opposition aux violations des droits de la communauté LGBTQ+. Il a affirmé que ces pays tentent de forcer les nations plus petites à adopter des pratiques qu’il condamne, déclarant que ceux qui choisissent le « diable » devraient rester dans ces pays et ne plus revenir.

Au Burundi, le Code pénal réprime les relations homosexuelles, avec des amendes et des peines de prison allant de trois mois à deux ans. En mars dernier, 24 personnes ont été accusées de « pratiques homosexuelles ou incitation aux pratiques homosexuelles », et certaines ont été condamnées à des peines de prison ferme, soulignant la sévérité des sanctions en place.