Alain Foka a récemment réagi à la décision du président béninois, Patrice Talon, de ne pas accorder de grâce à l’opposante Reckya Madougou. Laquelle est condamnée à une peine de 20 ans de prison pour des accusations de terrorisme.

La condamnation de Madougou par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) l’a conduite à passer plus de 1000 jours derrière les barreaux de la prison de Missérété, située près de la capitale, Porto-Novo.

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Au sein de son parti politique, des supplications ont été formulées en faveur de la clémence du chef de l’État. Mais malheureusement, le président Talon n’a rien voulu entendre à propos de ces supplications.

Il a clairement exprimé son intention de ne pas gracier Reckya Madougou au cours d’une réunion avec les membres du parti d’opposition de cette dernière.

Sur le réseau social X, Alain Foka a exprimé l’espoir qu’à l’occasion du millième jour de sa détention, le 30 novembre, le président Patrice Talon aurait libéré Reckya Madougou, ancienne candidate à la présidentielle.

« Je refuse de penser qu’elle soit en fait une prisonnière politique.!!!! » a clairement déclaré Foka.

Il a expliqué que malgré l’avis favorable du groupe de travail de l’ONU qui a innocenté Madougou et appelé à sa libération immédiate, elle demeure détenue dans des conditions difficiles, éloignée de ses enfants et de ses proches.

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Foka se questionne sur les motifs d’un tel acharnement, refusant ainsi d’accepter l’idée qu’elle soit simplement une prisonnière politique. Par son message, il a lancé un appel comme d’autres au président Patrice Talon, afin qu’il revienne sur sa décision de ne pas gracier Reckya.

Plusieurs personnes espèrent que ce message touchera le président béninois afin que l’opposante retrouve, d’ici aux fêtes de fin d’année, ses proches et sa famille.