Le procès de l’ancien ministre gambien, Ousman Sonko, se déroule actuellement en Suisse, où il est jugé au nom de la compétence universelle. Le procureur a requis la peine de prison à perpétuité contre cet ancien membre du régime déchu de l’ex-président Yahya Jammeh. Ousman Sonko est accusé de crimes contre l’humanité, de torture, d’enlèvement et d’exécutions extrajudiciaires, des actes commis sous la dictature de Jammeh.

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Le procureur a souligné que ces crimes étaient commis avec une cruauté particulière, une circonstance aggravante qui justifie la demande de peine de prison à perpétuité. Cette affaire représente un tournant dans la poursuite des responsables de violations des droits de l’homme commises sous le régime autoritaire de Yahya Jammeh en Gambie.

Les avocats des victimes et de Sonko auront l’opportunité de présenter leurs arguments jusqu’à la dernière audience, prévue le vendredi 8 mars. Après cela, l’affaire sera mise en délibéré, et une décision sera rendue ultérieurement.

En cas de condamnation, Ousman Sonko, ancien commandant de la garde présidentielle, inspecteur général de la police et ministre de l’Intérieur, deviendrait le premier ex-membre du régime de Jammeh à être condamné à l’étranger. Cette affaire revêt une grande importance dans la lutte pour la justice et la responsabilité pour les violations des droits de l’homme commises sous le régime précédent en Gambie.