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La décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’envisager une intervention militaire au Niger est qualifiée de « mission risquée et malavisée » par un ancien officier gambien.

Dans une récente interview, l’ancien officier gambien, qui a souhaité garder l’anonymat, a exprimé ses préoccupations concernant l’option militaire de la CEDEAO au Niger. Selon lui, une telle intervention pourrait aggraver la situation déjà volatile dans la région.

Il a souligné que le Niger est actuellement confronté à de nombreux défis, notamment des attaques terroristes récurrentes menées par des groupes armés islamistes, en particulier dans la région de Diffa, près de la frontière avec le Nigeria. Une intervention militaire pourrait potentiellement conduire à une escalade de la violence et à une plus grande instabilité dans la région, mettant ainsi en danger la vie de nombreux civils innocents.

L’ancien officier a également mis en garde contre les répercussions politiques d’une telle intervention. Il a souligné que le Niger est un pays en proie à des tensions politiques internes, y compris des manifestations et des contestations électorales. Une intervention militaire de la CEDEAO pourrait être perçue comme une ingérence étrangère et pourrait envenimer davantage les divisions internes.

Au lieu d’une intervention militaire, l’ancien officier a suggéré que la CEDEAO devrait plutôt soutenir le Niger dans ses efforts pour renforcer ses capacités de sécurité intérieure. Il a souligné l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme, en favorisant les échanges de renseignements et en renforçant les capacités de sécurité des pays membres de la CEDEAO afin de les rendre plus résilients face aux menaces terroristes.

En conclusion, l’ancien officier gambien estime que l’option militaire de la CEDEAO au Niger est risquée et malavisée. Au lieu de cela, il préconise une approche plus collaborative et une focalisation sur le renforcement des capacités de sécurité intérieure au Niger et dans la région dans son ensemble. Seules de telles mesures pourront garantir une stabilité durable et une sécurité effective pour les populations locales.

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