Le gouvernement vénézuélien a pris la décision de suspendre les activités du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) dans le pays et d’expulser son personnel dans les 72 heures, selon l’annonce du ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil, ce jeudi. Cette décision intervient en réaction au « rôle inapproprié » que le gouvernement accuse l’institution d’avoir développé, la qualifiant de devenir le « bureau privé des putschistes et des terroristes » qui conspireraient constamment contre le Venezuela.
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Commandez MaintenantLe ministre des Affaires étrangères dénonce le manque d’impartialité de l’institution, la qualifiant de parti pris en faveur des forces hostiles au gouvernement. Cette mesure radicale survient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement vénézuélien et les organes internationaux de défense des droits de l’homme.
Plus tôt cette semaine, une mission d’enquête indépendante du bureau du HCDH au Venezuela avait dénoncé une intensification de la « vague de répression contre les opposants ». Cette déclaration a probablement contribué à l’escalade des tensions et à la décision souveraine du Venezuela d’expulser le personnel de l’ONU.
Cette expulsion souligne les divergences profondes entre le gouvernement vénézuélien et les organisations internationales de défense des droits de l’homme, mettant en lumière la complexité des relations diplomatiques et des enjeux liés aux droits de l’homme dans la région. La communauté internationale pourrait être amenée à réagir à cette situation tendue entre le Venezuela et les organes de l’ONU chargés des droits de l’homme.