Nigeria / »Je ne peux pas avoir d’enfants » : un médecin accusé d’avoir retiré les ovaires d’une fille de 18 ans

Un médecin de l’État de Benue a été accusé d’avoir enlevé les ovaires d’une jeune fille de 18 ans lors d’une appendicectomie.

L’adolescente Dooyum Lanna a développé de fortes douleurs abdominales à 16 ans après avoir eu ses premières règles à 14 ans, selon SaharaReporters.

Préoccupé par son état, son père, Kparevfa Lanna, l’a emmenée voir un médecin du nom d’Agber Kwende dans la zone du gouvernement local de Gaav Konshisha, dans l’État de Benue, pour un traitement immédiat.

Les médecins auraient exacerbé l’état de Duyum ​​en enlevant ses ovaires et en endommageant d’autres organes vitaux de son système reproducteur.

Actuellement, il est rapporté que Douyin n’a pas eu de règles après l’opération et qu’il est également malade. Un diagnostic et une analyse récents ont révélé que ses trompes de Fallope s’étaient rétrécies, ce qui signifie qu’il lui était impossible de concevoir.

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« Je me sens tout le temps malade. En plus du mal de tête, j’ai toujours des douleurs abdominales.

Mon éducation en a également souffert. Je me suis toujours senti triste. Je ne peux pas avoir d’enfants plus tard, alors quelle est l’essence de ma vie. Je veux m’en remettre », a-t-elle déclaré.

« Pendant tout le temps où nous sommes retournés chez le médecin pour nous plaindre des blessures qu’il avait causées, il nous a renvoyés. Nous sommes allés dans plus de quatre hôpitaux pour trouver une solution et ils n’arrêtaient pas de nous dire que ses ovaires avaient été enlevés. Nous nous sommes tournés vers la police. Suite à un signalement, le médecin a été brièvement arrêté mais relâché le lendemain.

Son père, un agriculteur, a déclaré avoir dépensé plus de 100 000 nairas pour essayer de trouver une solution à l’état de sa fille, sans succès. Selon lui, les efforts pour rendre justice à ses enfants et faire punir les charlatans pour sa négligence ont été entravés par la police, qui lui a accordé une libération sous caution et aurait pris parti pour lui.

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