Lundi 10 avril, une manifestation d’étudiants à Niamey a dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Un mort côté étudiant est à déplorer, selon les autorités nigériennes, deux selon la société civile. Le campus universitaire de Niamey demeure fermé.
Contactée par Jeune Afrique, une source au sein des autorités nigériennes confirme la mort d’un jeune au cours d’affrontements entre des étudiants et la police à Niamey ce lundi 10 avril. Ils manifestaient pour réclamer de meilleures conditions de travail.
La même source pointe des débordements du côté des étudiants. Suite à ces heurts, le campus de l’Université de Niamey a été fermé, ce qui a provoqué de nouveaux échauffourées.
Un bilan plus lourd ?
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Commandez MaintenantDu côté de la société civile, le bilan annoncé est plus lourd. Dans un post Facebook, ce mardi, Moussa Tchangari, leader de l’ONG Alternative, parle de deux morts.
« L’association Alternative Espaces Citoyens, profondément attachée au respect des droits humains et à la sacralité de la vie humaine, condamne énergiquement la brutalité inouïe exercée par des éléments des forces de l’ordre contre les élèves et étudiants, et présente ses condoléances aux familles, aux camarades et aux proches des victimes. »
Son association demande également « les responsables des brutalités policières qui ont abouti à la mort des deux étudiants » soient identifiés et traduits devant la justice, et la réouverture du campus universitaire de Niamey.