Discours de Sonko en Casamance–Moustapha Diakhaté : «La tolérance-zéro doit être la règle pour tous les discours et affichages identitaires»

Discours de Sonko en Casamance–Moustapha Diakhaté : «La tolérance-zéro doit être la règle pour tous les discours et affichages identitaires»

De l’avis de l’ancien ministre–conseiller Moustapha Diakhaté, la Constitution, sommet de la hiérarchie des normes, a déjà érigé de solides barrières aux politiciens en l’interdiction qui leur est faite de s’identifier à une race, une ethnie, un sexe, une secte, une religion, une langue ou une région. De même, la devise «Un Peuple, Un But, Une Foi» constitue avec ladite interdiction des principes sacrosaints, fondateurs de la République du Sénégal.

Selon Moustapha Diakhaté, la tolérance-zéro doit être la règle pour tous les discours et affichages identitaires. De l’avis de l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar (Bby), les politiciens doivent entrer dans le débat sur des politiques concrètes à mettre en œuvre ou à promettre et arrêter de se satisfaire du slogan «l’élection de votre fils ou coreligionnaire règlera les problèmes».

«Il faut dénoncer les dirigeants politiques qui sont suffisamment cyniques pour faire croire que le vote identitaire est source de progrès. En réalité, il s’agit de moyen pour eux d’évacuer le débat programmatique et de n’avoir pas à dire ce qu’ils font ou veulent faire s’ils sont élus», prévient–il.
Pour M. Diakhaté, les électeurs ne doivent plus confier leurs destinées à des politiciens qui leur promettent, qu’en raison de leur ethnie, région ou religion, leur élection va résoudre leurs problèmes, sans exiger davantage de précision.
«Les solutions des problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontées sont politiques, économiques, sociales, culturelles, scientifiques et techniques et non ethniques, régionalistes ou confessionnelles. La politique du repli identitaire est foncièrement réactionnaire, fractionniste sur tous les plans», enchérit–il.

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De l’avis de l’ancien ministre–conseiller Moustapha Diakhaté, la Constitution, sommet de la hiérarchie des normes, a déjà érigé de solides barrières aux politiciens en l’interdiction qui leur est faite de s’identifier à une race, une ethnie, un sexe, une secte, une religion, une langue ou une région. De même, la devise «Un Peuple, Un But, Une Foi» constitue avec ladite interdiction des principes sacrosaints, fondateurs de la République du Sénégal.

Selon Moustapha Diakhaté, la tolérance-zéro doit être la règle pour tous les discours et affichages identitaires. De l’avis de l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar (Bby), les politiciens doivent entrer dans le débat sur des politiques concrètes à mettre en œuvre ou à promettre et arrêter de se satisfaire du slogan «l’élection de votre fils ou coreligionnaire règlera les problèmes».

«Il faut dénoncer les dirigeants politiques qui sont suffisamment cyniques pour faire croire que le vote identitaire est source de progrès. En réalité, il s’agit de moyen pour eux d’évacuer le débat programmatique et de n’avoir pas à dire ce qu’ils font ou veulent faire s’ils sont élus», prévient–il.
Pour M. Diakhaté, les électeurs ne doivent plus confier leurs destinées à des politiciens qui leur promettent, qu’en raison de leur ethnie, région ou religion, leur élection va résoudre leurs problèmes, sans exiger davantage de précision.
«Les solutions des problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontées sont politiques, économiques, sociales, culturelles, scientifiques et techniques et non ethniques, régionalistes ou confessionnelles. La politique du repli identitaire est foncièrement réactionnaire, fractionniste sur tous les plans», enchérit–il.

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