Ce lundi, les autorités nigériennes ont libéré Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, grâce à l’intervention de deux présidents africains, Faure Gnassingbé du Togo et Julius Maada Bio de la Sierra Leone. Cette intervention a eu lieu auprès du chef de l’État nigérien, le Général Abdourahamane Tiani du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

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La libération de Salem Mohamed Bazoum a été décidée par le tribunal militaire de Niamey pour des raisons humanitaires, prenant la forme d’une « liberté provisoire ». Il était accusé de complot visant à menacer l’autorité ou la sécurité de l’État. Cependant, l’ancien président Mohamed Bazoum et son épouse Hadiza Bazoum restent en détention, sous la surveillance de leur ancienne garde présidentielle.

Selon des sources, Salem Mohamed Bazoum aurait quitté Niamey pour Lomé, accompagné du ministre des Affaires étrangères du Togo, Prof Robert Dussey. Cela fait suite à des échanges entre ce dernier et le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine.

Cette situation met en lumière les dynamiques complexes au Niger et soulève des questions sur les motifs de l’arrestation initiale de Salem Mohamed Bazoum ainsi que sur la situation politique plus large dans le pays. La libération sous forme de « liberté provisoire » indique une évolution dans cette affaire, mais la détention persistante de l’ancien président et de son épouse soulève des préoccupations supplémentaires quant à la stabilité politique du Niger.