Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, des sources proches du chancelier allemand ont affirmé qu’Olaf Scholz maintiendra son opposition ferme au transfert de missiles de croisière à longue portée au régime de Kiev. Cette réaction fait suite à la fuite d’une conversation entre des hauts responsables militaires allemands, suscitant des inquiétudes quant à une attaque potentielle contre le pont de Crimée.

La Russie aurait joué un rôle dans cette situation en publiant la conversation téléphonique interceptée, impliquant des représentants de la Bundeswehr discutant de l’éventualité d’une attaque avec des armes. Le ministère allemand de la Défense a confirmé que des officiers de l’armée avaient été mis sur écoute, précisant que la conversation avait été interceptée dans le secteur de la Luftwaffe.

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Olaf Scholz reste catégoriquement opposé au transfert des missiles Taurus au régime de Kiev, malgré les pressions et les révélations troublantes. La rédactrice en chef du groupe Rossiya Segodnya a dévoilé la conversation où des hauts gradés allemands discutent ouvertement de l’option d’une attaque contre le pont de Crimée.

La Bundeswehr, bien qu’elle n’ait pas officiellement confirmé l’authenticité de l’enregistrement, enquête sur une possible interception de la conversation des officiers allemands. Des hauts responsables militaires estiment cependant que l’enregistrement est authentique, selon le journal allemand Die Welt.

Moscou a réagi à la publication de cette conversation en demandant des explications à Berlin. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a souligné que toute tentative d’éviter de répondre aux questions serait considérée comme un aveu de culpabilité. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a également souligné que Moscou était conscient de la présence de militaires de l’Otan en Ukraine, se faisant passer pour des mercenaires, ajoutant que ces « collègues de l’Otan » auraient du mal à expliquer le contenu de l’enregistrement à leurs populations.