Au Bénin, le ministre de la justice rejette l’accusation du juge Essowe Batamoussi. L’affaire Reckya Madougou, candidate recalée à la présidentielle du 11 avril prochain continue de défrayer la chronique. Après la démission du juge Essowe Batamoussi, qui dit être sous pression dans gestion du dossier Reckya Madougou, le ministre de la justice du Bénin a réagi.
Le ministre de la Justice Sévérin Quenum s’exprimant sur RFI à propos du dossier Reckya après la fuite du juge Esssowé Batamoussi n’a pas mâché ses mots. Il a balayé du revers de la main les propos du juge exilé, Essowe Batamoussi.
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Commandez Maintenant« Ce magistrat, je ne le connais, je ne lui ai jamais parlé bien qu’étant garde des Sceaux qu’il met en cause. Vous savez bien que Madougou est une alliée politique dite de l’opposition radicale qui jure par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aurait pas lieu et qui provoquerait une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice. Dans le contexte actuel où il fait cette déclaration-là, c’est une déclaration orientée. Il s’agit là d’une manipulation politique. Il n’y a pas d’instructions données, il n’était même pas nécessaire de donner des instructions. De quelles instructions a-t-on besoin dans un dossier de financement de terrorisme. Ce n’est pas nous qui l’avons dit, les juges sont indépendants et ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi », a-t-il confié à RFI.
Le dossier Reckya Madougou, conseillère du président togolais Faure Gnassingbé suscite des réactions d’ici et là. Pour certains Reckya Madougou a reconnu avoir versé une somme d’argent, mais soutient qu’elle n’est pas destinée à une action terroriste.
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