La lutte antiterroriste préoccupe bon nombre d’Etats en Occident. La Norvège va fournir des soldats à la taskforce Takuba au Mali. Oslo vient en appuie à cette unité spéciale européenne destinée à aider l’armée du pays à combattre les jihadistes, a annoncé le gouvernement norvégien.

« La Norvège fournira pour la première fois des soldats à Takuba au Mali », a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué ce mardi soir. « Dans les mois suivants, un petit nombre de soldats sera envoyé dans le cadre du détachement suédois », a poursuivi le communiqué.

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Membre de l’OTAN mais pas de l’UE, la Norvège deviendra le neuvième pays à participer à Takuba, une opération qui vise à jouer un rôle central dans la lutte contre les djihadistes dans la région du Sahel après que les militaires français auront réduit leur présence. La France, la Belgique, l’Estonie, l’Italie, les Pays-Bas, la République tchèque, le Portugal et la Suède ont tous fourni des soldats à la force opérationnelle. Le Danemark s’est engagé à le faire en 2022.

Les forces militaires luttent depuis près de dix ans contre les insurgés djihadistes au Sahel, une région aride et instable qui s’étend en Afrique sous le désert du Sahara et s’étend sur une demi-douzaine de pays.

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D’un autre côté, la France, elle, commence à rompre ses liens avec la défense malienne. Le président français a annoncé que la France commencera à fermer ses bases militaires dans le nord du Mali avant la fin de 2021, et que le déménagement sera achevé au début de 2022. La déclaration d’Emmanuel Macron est intervenue ce vendredi 10 juillet lors d’un sommet avec les pays du G5 Sahel.

La déclaration du locataire de l’Elysée intervient alors que la puissance européenne restructure sa présence militaire dans le Sahel africain. Devant les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie), Macron précise que les bases françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou au Mali seront celles qui fermeront.