Hier dimanche 21 février, le ministre de l’Intérieur, l’un des ministres les plus puissants du pays a échappé à une tentative d’assassinat. Fathi Bachagha est sorti indemne dimanche d’une tentative d’assassinat près de la capitale Tripoli. Cette tentative risque selon les informations de déterrer les conflits auxquels fait face le pays.
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« Le ministre de l’Intérieur du GNA, Fathi Bachagha, a été la cible d’une tentative d’assassinat dimanche à 15 h alors qu’il retournait à sa résidence à Janzour. Un véhicule blindé […] a ouvert le feu sur le convoi avec des mitrailleuses et les agents de protection du ministère ont riposté en ouvrant le feu sur les assaillants. Un de ses gardes a été blessé mais le ministre est sain et sauf » confie le ministère de l’intérieur.
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Commandez MaintenantSelon un membre de l’entourage du ministre, « deux des assaillants ont été arrêtés, le troisième, Radwan Al-Hangari, a succombé à ses blessures ». Les trois assaillants sont originaires de Zawiya, à 50 km de Tripoli, a-t-on indiqué de même source à l’AFP.
La communauté internationale a réagi face à l’attaque contre le ministre Fathi Bachagha. C’est l’ambassadeur des Etats-Unis en Lybie qui a été le premier à se prononcer. Richard Norland, a exprimé son « indignation » après l’attaque et affirmé dans un entretien téléphonique avec le ministre de l’intérieur libyen « le soutien complet » de son pays aux efforts de M. Bachagha pour « mettre un terme à l’influence des milices », selon un communiqué de l’ambassade.
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Nommé en 2018 ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Il mène également une campagne pour réduire l’influence des milices qui résistent à l’autorité de l’État, offrant notamment des stages de formation aux miliciens ayant accepté d’intégrer les forces de l’ordre.