Le 4 août 2020, la capitale Beyrouth était dévastée par une double explosion qui faisait 218 morts, 6 500 blessés et 300 000 sans-abris. Un an plus tard, le traumatisme reste entier et les responsabilités de la catastrophe n’ont toujours pas été établies. Toutefois, plusieurs projets de reconstruction sont sur la table.
L’image de l’explosion du port de Beyrouth et de l’onde de choc qui s’est ensuite propagée dans la capitale libanaise a fait le tour du monde. Une scène d’apocalypse qui rappelle les explosions nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki en 1945.
Un an plus tard, plus de 20 000 tonnes de débris divers ont été triés puis évacués de la zone portuaire. Le silo à grain, éventré par l’explosion, est toujours à moitié debout, symbole figé de la catastrophe.
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Commandez MaintenantUne entreprise française, Recygroup, vient d’entamer le recyclage des milliers de tonnes de grains, laissés à l’abandon depuis le 4 août 2020. Un tamis industriel a été installé sur place pour séparer le blé de l’acier et du béton.
Près du quai n°9, épicentre de l’explosion, les épaves de deux navires sont encore visibles. L’activité de déchargement des conteneurs a repris, mais le port de Beyrouth a un besoin vital de réhabilitation et de modernisation. 80% des biens et marchandises importés au Liban passent par ses grues et entrepôts.
Dans cette nation traumatisée, les crises se conjuguent : économique d’abord, mais aussi sanitaire et politique, et désormais environnementale. Depuis le 30 juillet, la région d’Akkar, dans le nord du Liban, est en proie à des feux de forêts mettant une fois de plus en lumière la défaillance d’un État ne disposant plus que de moyens très limités.