Le G7 exhorte les factions belligérantes au Soudan à cesser « immédiatement » les combats

Le G7 exhorte les factions belligérantes au Soudan à cesser « immédiatement » les combats

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exhorté mardi les forces belligérantes au Soudan à « mettre fin immédiatement aux hostilités ». Elles sont appelées à reprendre les négociations, après des affrontements qui ont fait près de 200 morts.
Une lutte de pouvoir d’une semaine a explosé samedi entre les forces de deux généraux qui ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2021 : le chef de l’armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan et son adjoint, Mohamed Hamdan Daglo, qui commande les Forces paramilitaires de soutien rapide.
La montée de la violence a forcé la question à l’ordre du jour alors que les hauts diplomates du G7 se sont réunis dans la ville japonaise de Karuizawa pour des pourparlers.
« Nous exhortons les parties à mettre immédiatement fin aux hostilités sans conditions préalables », ont-ils déclaré dans un communiqué publié à l’issue de leurs discussions.
Ils ont averti que les combats « menacent la sécurité et la sûreté des civils soudanais et sapent les efforts visant à restaurer la transition démocratique au Soudan ».
Le groupe a appelé à un retour aux négociations et a appelé toutes les parties à « prendre des mesures actives pour réduire les tensions et assurer la sécurité de tous les civils, y compris le personnel diplomatique et humanitaire ».
Plus tôt mardi, le secrétaire d’État américain Antony Blinkenhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Antony_Blinken s’est entretenu avec les généraux à la tête des deux factions belligérantes et les a exhortés à accepter un cessez-le-feu, a indiqué le département d’État.
Les analystes estiment que les combats dans la capitale du pays sont sans précédent et pourraient se prolonger, malgré les appels régionaux et mondiaux à un cessez-le-feu alors que les diplomates se mobilisent.
Des batailles ont également eu lieu dans tout le vaste pays, et on craint des retombées régionales.
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