Les fruits, à l’exception des bananes, les viandes congelées, mais aussi le papier hygiénique, le thon, des dérivés du maïs, les chewing-gums, bonbons et chocolats, les pâtes alimentaires, des produits électroménagers: en tout, près de 900 produits sont interdits d’importation depuis ce début d’année 2018.
Et à côté, 126 produits se verront appliquer une lourde taxe douanière. L’objectif: rééquilibrer la balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre le total des importations et celui des exportations. Depuis la chute des cours du baril, l’Algérie, dont les recettes sont dépendantes à 95 % du pétrole, est en effet en déficit commercial d’environ 5,9 milliards.
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Commandez MaintenantComme il n’y a pas de formule miracle pour augmenter les recettes, le ministre algérien de l’économie a donc décidé de suspendre l’importation d’une série de produits pour lesquels il existe une production locale, afin de forcer les Algériens à consommer « made in Algerie » et ainsi rééquilibrer cette fameuse balance. Une suspension qui serait limitée dans le temps et levée progressivement avec éventuellement application ou pas de taxes et autres droits.
Mais les spécialistes de l’économie craignent que cette interdiction ait un impact sur certains secteurs comme le jus de fruits, et que ça ne provoque une importante hausse des prix. D’autant que les experts craignent que l’importation ne se fasse quand même, mais de façon informelle.
De plus en plus de pays africains encouragent ainsi leurs populations à la consommation locale. Depuis environ deux ans, le Rwanda a par exemple imposé d’importantes taxes sur les importations pour encourager l’entrepreneuriat local.
Source : rtbf.be