La France a confirmé son engagement à respecter le calendrier de retrait de ses 1 500 soldats stationnés au Niger. Le départ des forces françaises est prévu pour le 31 décembre, conformément aux accords établis. Le commandant des forces françaises au Sahel, Eric Ozanne, a annoncé cette décision lors d’une conférence de presse à Niamey.

Les premiers contingents militaires ont déjà quitté le Niger et sont arrivés au Tchad. Le flux logistique complet devrait débuter la semaine prochaine pour assurer le rapatriement sécurisé de l’ensemble des troupes et de leur équipement.

Eric Ozanne a expliqué les préparatifs en cours : « Nous avons 282 soldats français qui sont partis. Il y a des mouvements importants qui vont avoir lieu dans les prochains jours, donc dans une semaine, nous serons presque à moitié désengagés. Mais les grands flux logistiques vont vraiment commencer la semaine prochaine. Pour faire sortir 1 500 personnes, il y a toutes les opérations de préparation, de mise en place des containers de matériel, etc. Il y a environ 2 500 containers à faire sortir. »

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Ces opérations de retrait sont menées en étroite collaboration avec les autorités nigériennes pour garantir une transition en douceur et pour rassurer la population locale, compte tenu du contexte délicat des relations entre Paris et Niamey. Le Colonel Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major de l’armée nigérienne, a appelé la population à la compréhension : « Nous appelons la population à ne pas attiser la haine. Nous avons travaillé ensemble pendant des années, nous avons demandé leur départ. Nous aimerions que tout se passe très bien et qu’ils puissent rentrer au Tchad. »

Cette décision de retrait fait suite à la demande des militaires au pouvoir à Niamey, qui ont invoqué la souveraineté nationale pour exiger le départ des troupes françaises. Malgré les inquiétudes locales, la France s’engage à achever ce processus dans le respect des délais convenus, mettant ainsi fin à une longue période de présence militaire dans la région.