La justice au Niger a décidé de libérer deux proches de Mohamed Bazoum, ancien président nigérien. Abdourahamane Ben Hamaye et Mohamed Mbarek, tous deux poursuivis pour complot contre l’autorité de l’État, ont été maintenus en garde à vue pendant près de six mois après leur arrestation, survenue lors d’une tentative présumée d’évasion de l’ancien président nigérien.
La décision de les libérer a été prise par le juge des référés, mettant ainsi fin à leur détention et ordonnant leur mise en liberté sous astreinte d’un million de francs CFA par jour de retard.
Lire aussi : Sénégal : La promesse d’Ousmane Sonko suite à sa nomination (vidéo)
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLes avocats des deux hommes ont souligné que leurs clients étaient détenus depuis octobre et novembre de l’année dernière sans avoir été présentés à un juge, dépassant ainsi le délai maximal d’un mois prévu par la loi pour une garde à vue.
« Nos clients ont été respectivement arrêtés le 19 octobre et le 7 novembre dernier et, à ce jour, ils n’ont pas été présentés à un juge. Or, la loi en la matière dit bien que leur garde à vue, parce qu’ils sont en garde à vue, ne doit pas dépasser un délai d’un mois maximum », rapporte leur avocat, Maître Ibrahim Djibo.
Cette libération intervient après celle du fils de l’ancien président, également détenu puis relâché provisoirement l’année dernière, avant de s’exiler au Togo.
Cette décision de la justice nigérienne marque un développement significatif dans l’affaire, mettant en lumière les enjeux entourant les droits de l’homme et le respect des procédures judiciaires dans le pays.