L’arrestation de l’opposant politique Joël Aïvo est au centre de toutes les attentions depuis quelques jours. Tous veulent savoir les réels motifs qui se cachent derrière son interpellation. Une question à laquelle Wilfried Léandre Houngbédji, Directeur de communication de la présidence de la république du Bénin, a répondu sur RFI.
Reçu sur RFI ce jeudi 22 avril 2021, le directeur de communication de la présidence béninoise a apporté des réponses concernant l’arrestation des opposants politiques à l’instar d’Alexandre Hountondji, Josephe Tamègnon, Joël Aïvo et Reckya Madougou. Wilfried Léandre Houngbédji a tenté d’évoquer les éléments qui ont poussé à l’arrestation de ces politiciens qui se sont opposés au second mandat du président Patrice Talon.
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« Personne ne se retrouve invité à répondre aux préoccupations du procureur spécial de la Criet ou de la justice, tout court, s’il n’y a pas des soupçons évidents contre cette personne, et les enquêtes se poursuivent », a-t-il-déclaré avant de se pencher concrètement sur le cas de Joël Aïvo qui est au centre de toutes les discussions depuis des jours.
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Invité à se prononcer sur l’arrestation du constitutionnaliste, le directeur de la communication de la présidence estime que celui-ci pendant un an, a sillonné le pays et « il a eu tout le loisir de dire tout le mal qu’il pensait du régime en place sans jamais avoir été inquiété ». « Il est en prison, pas parce qu’il aurait critiqué la gouvernance Talon. Si aujourd’hui, la justice s’intéresse à son cas, c’est forcément parce qu’elle a de bonnes raisons de s’intéresser à son cas », a-t-il justifié.
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Pour rappel, Frédéric Joël Aïvo a été arrêté jeudi 15 avril 2021, dans une embuscade alors qu’il quittait les cours à l’Université d’Abomey-Calavi. Il a été présenté au procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet), le vendredi 16 avril. Celui qui se fait appeler « Le Professeur » a été placé en détention provisoire avec 3 autres personnes pour atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment de capitaux. Son procès est prévu pour le 15 juillet 2021.