Lors de sa rencontre avec le président angolais Joao Lourenço, Joe Biden a affirmé jeudi que « l’Amérique est entièrement mobilisée sur l’Afrique ». Bien qu’aucune date n’ait été fixée pour une éventuelle visite en Angola, le président américain a réitéré son engagement envers le continent africain, déclarant : « J’y suis allé et j’y retournerai ».
Initialement, Joe Biden avait promis de se rendre sur le continent africain en 2023, mais avec un mois restant dans l’année, la concrétisation de cette visite semble désormais incertaine.
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Au cours de la rencontre dans le Bureau ovale, le président américain a souligné l’importance du partenariat entre les États-Unis et l’Angola. Il a mis en avant un investissement significatif d’un milliard de dollars dans le « couloir Lobito », un vaste projet d’infrastructures reliant la République démocratique du Congo et la Zambie via le port de Lobito en Angola.
Joe Biden, dans le contexte de la compétition avec la Chine et ses investissements massifs en Afrique, a également évoqué les financements américains dans des projets d’énergie solaire et de développement agricole en Angola.
Le président américain a exprimé sa gratitude envers Joao Lourenço pour son implication en faveur de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo, une région historiquement marquée par des conflits, notamment la rébellion du groupe armé M23 (« Mouvement du 23 mars »).
De son côté, le président angolais a salué Joe Biden pour avoir « changé le paradigme de la coopération entre les États-Unis et le continent africain ».
La seule annonce concrète attendue lors de cette rencontre est la signature par l’Angola, troisième pays africain à le faire, des accords Artemis, un cadre multilatéral lancé à l’initiative des États-Unis pour réguler la conquête et l’exploration spatiales.
Alors que la dernière visite d’un président américain en Afrique remonte à 2015 avec Barack Obama au Kenya et en Éthiopie, la réunion entre Joe Biden et Joao Lourenço souligne l’importance stratégique accordée à la coopération entre les États-Unis et les nations africaines.