L’éditorialiste Togolais Jean-Baptiste Placca est l’animateur d’une chronique tous les samedis sur la radio RFI. Cette chronique qui porte son nom « La chronique de Jean-Baptiste Placca » est une émission très suivie car elle balaie toutes les actualités du continent africain dans les moindres détails.
En effet, l’actualité phare du moment qui relève de la libération de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé n’est pas passée inaperçue aux yeux de Jean-Baptiste Placca. Ayant obtenu une libération définitive de la Cour Pénale Internationale (CPI) ce 31 mars, les deux hommes politiques sont dorénavant libres.
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Commandez MaintenantA ce propos, le chroniqueur Jean-Baptiste Placca affirme : « On peut comprendre leur désolation (les victimes de la crise post-électorale 2010). Mais, sans vouloir rajouter à leur désarroi, l’on ne peut ne pas inviter ces victimes à s’interroger sur la facilité avec laquelle, dans une guerre aussi meurtrière (3 000 morts en quelques semaines), elles ont pu s’accommoder si vite d’un seul et unique coupable. Indexer Laurent Gbagbo, et pas les autres belligérants, ceux-là mêmes qui avaient imposé la guerre au président sortant, s’avère être, après-coup, un mauvais calcul ».
Il continue en posant une question : « comment expliquer que les victimes n’aient pas demandé des comptes aux autres belligérants (les pro-Ouattara et pro-Soro) ».
Pour Jean-Baptiste Placca, Laurent Gbagbo a été tenu responsable de tous ces crimes parce que beaucoup prétendaient que c’était lui le perdant aux élections. Même s’il s’avérait que Laurent Gbagbo ait perdu les élections, les vainqueurs ont-ils eu raison de prendre les armes ?
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