Guillaume Soro a déclaré, dimanche, son intention de mettre fin à son exil qui dure depuis décembre 2019, marquant ainsi un tournant dans son parcours politique.

L’ancien Chef du gouvernement, absent de la Côte d’Ivoire depuis cette date en raison de la menace d’arrestation, a exprimé son désir de retourner dans son pays natal.

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Cette annonce ravive le débat sur l’avenir politique de Guillaume Soro. En décembre 2019, son retour attendu à Abidjan avait été annulé en raison des risques d’arrestation qui planaient sur l’ancien Premier ministre.

Après plus de quatre ans passés loin de ses racines, Soro aspire désormais à retrouver la quiétude d’Abidjan.

Sur ses comptes sociaux ce dimanche, l’ancien président de l’Assemblée nationale a officiellement déclaré la fin de son exil. Soro a souligné qu’il n’était coupable d’aucun acte répréhensible justifiant une telle punition.

Il a ainsi exprimé son malaise de vivre loin de sa terre ancestrale et africaine natale, affirmant son souhait de vivre en paix avec sa famille. En parallèle, l’ex-chef de la rébellion aussi exprimé sa volonté de contribuer à la réconciliation dans son pays.

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Soro, actuellement condamné à 20 ans de prison et à la perpétuité par la justice ivoirienne, considère ce verdict comme politiquement motivé. Il accuse le président Alassane Ouattara de chercher à l’écarter de la magistrature suprême.

La récente déclaration marque un moment clé dans la trajectoire politique de Soro et suscite des interrogations quant à son impact sur la scène politique ivoirienne.