Près de 4000 personnes séropositives inscrites sur la liste des patients du Centre de traitement ambulatoire (CTA) de Port-Gentil (Gabon) ont disparu dans la nature. C’est ce qu’a fait savoir Dr. André Mbéti, médecin en chef du Centre de traitement ambulatoire (CTA) de Port-gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime.
Une situation qui inquiète le praticien de santé à l’heure où les Nations unies appellent les gouvernements à œuvrer pour « mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA » d’ici à 2030.
C’est dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS) célébrée chaque premier décembre, que le Dr. André Mbéti s’est exprimé. Dans un entretien accordé à l’AGP, le médecin en chef du CTA de Port-Gentil a fait part des difficultés que son service rencontre au quotidien.
Gabon
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Commandez MaintenantS’il a relevé la faiblesse des ressources humaines dans ce Centre de traitement ambulatoire qui impacte sur la performance de la prise en charge, le Dr. André Mbéti a surtout pointé du doigt le phénomène des perdus de vue.
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Selon lui, « sur 6 800 personnes inscrites sur la liste des patients du CTA de Port-Gentil, seuls 2800 patients font régulièrement leur suivi ». Le reste des patients sont perdus dans la nature.
Toutefois, si l’on estime que certains perdus de vue sont décédés et d’autres transférés vers d’autres CTA du pays, pour le Dr. André Mbéti, le problème des malades disparus dans la nature reste entier. En d’autres termes, certains perdus de vue sont des personnes qui décident d’avoir recours à des thérapies alternatives en se rendant dans les églises, ou chez des tradipadiciens, entre autres, lorsqu’ils ne tombent pas dans le déni de la maladie.
Avec GMT