Une coalition de quarante partis politiques gabonais a exprimé son mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme un « dialogue non-inclusif » dirigé par le comité d’organisation du dialogue national. Cette dénonciation a été faite lors d’une conférence de presse, où les représentants des partis ont critiqué l’accaparement des rôles par le comité et l’affectation forcée de leurs membres à des commissions pour lesquelles ils estiment ne pas avoir nécessairement les compétences requises.
Le dialogue national inclusif, lancé mardi, n’a pas encore débuté ses débats, selon les informations relayées par les médias français. De plus, les présidents des commissions et sous-commissions ont été nommés par décret présidentiel, affectant tous les commissaires à une commission spécifique.
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Argendieu Kombila, président du comité de veille de la coalition pour un véritable dialogue inclusif, a souligné que cette affectation forcée visait à isoler les membres des partis politiques, les empêchant ainsi de participer activement à des commissions telles que celle sur la réforme des institutions, où leur représentation est jugée insuffisante.
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Commandez Maintenant« Il s’agit là d’une manœuvre habile, visant à isoler les membres issus des partis politiques, dans la mesure où, lorsque vous regardez par exemple la commission politique, qui est chargée quand même de la réforme des institutions, les partis politiques se plaignent de ne pas être représentés dans cette commission et d’être ventilés dans des commissions pour lesquelles beaucoup n’ont pas la compétence. »
Concernant le processus de désignation des participants au dialogue national inclusif, Kombila a affirmé qu’il s’agissait d’un diktat imposé par le comité d’organisation, une situation qu’il a qualifiée d’inédite dans l’histoire récente du Gabon.
Cette contestation souligne les tensions persistantes autour de la manière dont le dialogue national est organisé et dirigé, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la recherche d’un consensus politique inclusif au Gabon.