Le gouvernement français devra faire face à des dossiers épineux, avec la crise climatique, l’inflation persistante et les répercussions du conflit en Ukraine

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Il a appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté ». Fin août à Bormes-les-Mimosas (Var), Emmanuel Macron a donné le ton : les questions économiques et sociales occuperont l’agenda politique cet automne, sur fond d’inflation persistante et de contrecoups du conflit en Ukraine. « Entre les incertitudes sur la question du pouvoir d’achat et de la croissance, et les réformes à mettre en place sans avoir la majorité au parlement, la rentrée ne sera pas facile pour le gouvernement », a déclaré Philippe Martin, le vice-président du Conseil d’analyse économique. , un groupe de réflexion rattaché au bureau du Premier ministre.

L’automne devrait aussi marquer le véritable coup d’envoi du second mandat de M. Macron. Là encore, les mois à venir seront décisifs. L’exécutif parviendra-t-il à faire passer les réformes censées atteindre les deux principaux objectifs de politique économique promis d’ici 2027 :

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Parmi celles-ci figure la réforme de l’assurance-chômage, qui vise à la fois à faire des économies budgétaires et à inciter les individus à reprendre le travail. Elle permet d’adapter les prestations des concernés en fonction de la santé de l’économie, sans que les critères précis soient encore connus. Le principe a provoqué la colère des syndicats. La réforme des retraites, qui doit toujours entrer en vigueur à l’été 2023, promet également des débats houleux. Par ailleurs, la réforme du revenu de solidarité active (RSA, destiné à assurer un revenu minimum aux travailleurs, salariés et chômeurs) va être testée dans plusieurs départements.

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