Un Afghan rapatrié en France se trouve déjà dans le giron de la Police. D’après nos informations, il a été placé sous surveillance depuis lundi et en garde à vue le même jour. Il n’est pas membre des talibans mais l’un des membres de sa famille, a affirmé faire partie des tabibans.
Selon le Parisien, cette décision fait suite à une rupture de l’assignation à résidence et aucun motif de nature terroriste n’a été établi. L’homme a été placé en garde à vue à Paris pour être parti du logement qu’il n’avait pas le droit de quitter en raison de la surveillance et de la quarantaine. Une perquisition a été faite dans sa chambre d’hôtel.
L’homme, qui faisait l’objet d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas) visant à « prévenir la commission d’actes de terrorisme » a quitté l’hôtel dans lequel il devait rester à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Il a été interpellé dans Paris intra-muros lundi soir. Il encourt jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende apprend-on.
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Commandez MaintenantIl n’y a pas de faille dans l’accueil des Afghans en France
« Il n’y a pas eu de faille » dans l’accueil des réfugiés Afghans qui arrivent en France depuis une semaine dans le cadre de l’opération Apagan, insiste ce mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin au micro de nos confrères de Franceinfo.
« Plus de 1 000 Afghans et une centaine de Français en quelques heures ont été pris de Kaboul, amenés à Abou Dhabi, et d’Abou Dhabi, à Paris, a-t-il détaillé. « Parmi ces mille Afghans, il y en a eu effectivement un qui était manifestement en lien avec les talibans mais qui a beaucoup aidé les Français, l’armée française, des journalistes (…). Il est aujourd’hui, lui comme ses contacts, surveillé par la DGSI, géolocalisé, (…) il est surveillé humainement par les services secrets français », assure le ministre.
Comme le rassure le ministre, la France ne badine pas avec la sécurité, ce qui la pousse à bien surveiller tous ceux qui viennent. Le contexte, il faut le dire est très sensible. « Nous connaissons toutes les personnes arrivées sur notre sol », assure le ministre français.