Depuis le lundi, l’annonce de la condamnation de Nicolas Sarkozy fait couler beaucoup d’encre de de salive. Une première sous la Ve République.
Condamné lundi à trois ans de prison pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy sort de son silence.
L’ancien président français dénonce « une injustice profonde » et envisage même de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour que « triomphent le droit et la justice ».
« J’ai ressenti l’injustice profonde, choquante, des procédures lancées contre moi depuis dix ans », a déclaré Sarkozy dans un entretien avec Le Figaro.
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Il assure avoir « conservé sa détermination pour que triomphent le droit et la justice, comme cela devrait se produire dans un État de droit ».
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Commandez MaintenantSelon la présidente du tribunal correctionnel, Christine Mée, les faits commis sont d’une « particulière gravité ». « Il s’est servi de son statut et de ses relations politiques et diplomatiques pour gratifier un magistrat ayant servi ses intérêts personnels », a-t-elle dénoncé.
Par ailleurs, le verdict indique que l’avocat, Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat, Gilbert Azibert, qui comparaissaient aux côtés de Nicolas Sarkozy, ont également été condamnés à trois ans de prison, dont un an ferme.
La cour a également prononcé une interdiction d’exercer la profession d’avocat pendant 5 ans à l’encontre de Thierry Herzog.
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