Le 29 décembre 2023, Faure Gnassingbé, président du Togo, a nommé Pascal Bodjona en tant que conseiller spécial chargé des Affaires politiques. Cette nomination marque le retour de l’ancien ministre d’État à la présidence de la République après une période d’éloignement due à son implication présumée dans l’affaire de l’émirati. Bien que le décret officiel n’ait pas été rendu public, cette nouvelle responsabilité confiée à Bodjona souligne l’importance de son rôle dans le paysage politique togolais.

Né le 17 mai 1966, Pascal Akoussoulèlou Bodjona a occupé des postes clés au sein du gouvernement togolais. Il a été directeur de cabinet de la Présidence de la République et ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités sous la présidence de Faure Gnassingbé, qui est arrivé au pouvoir en 2005.

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La nomination de Bodjona en tant que conseiller spécial pour les affaires politiques souligne la confiance que le président Faure Gnassingbé accorde à cet homme politique expérimenté. Cette fonction stratégique implique probablement un rôle essentiel dans le processus de prise de décision politique au plus haut niveau. Les affaires politiques au Togo étant souvent complexes et délicates, la nomination de Bodjona suggère une volonté de consolider l’expertise et l’expérience au sein de l’entourage présidentiel.

Le retour de Pascal Bodjona suscite également des questions sur l’évolution de la scène politique togolaise et sur les choix stratégiques du président Gnassingbé. Après son éloignement en raison de son implication présumée dans l’affaire de l’émirati, cette nouvelle nomination pourrait indiquer une volonté de réconciliation politique ou une réévaluation de l’importance de Bodjona dans la gestion des affaires du pays.

Pascal Bodjona, originaire de Kouméa, a une longue carrière politique marquée par des postes de responsabilité et des contributions significatives au développement du Togo. Sa nomination en tant que conseiller spécial vient renforcer la diversité des compétences au sein de l’entourage présidentiel, soulignant peut-être une volonté de promouvoir l’inclusion et le dialogue au sein du gouvernement togolais.