Cinq personnes, dont trois ressortissants turcs et deux étrangers, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la mort de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga. Cette dernière est une étudiante gabonaise âgée de 17 ans, surnommée Dina, dont le corps a été retrouvé dans une rivière de la province de Karabük, dans le nord de la Turquie, où elle étudiait le génie mécanique.
Le rapport d’autopsie initial avait conclu à une mort par noyade, mais cette conclusion a été critiquée par les Gabonais et les Africains résidents en Turquie.
Des sources proches de l’affaire ont révélé que des preuves de harcèlement sexuel ont été découvertes dans le téléphone portable de la victime, notamment des messages de personnes qui devaient l’aider à envoyer un ancien téléphone au Gabon.
L’enquête, qui a été suivie de près par les étudiants africains en Turquie, a suscité des appels à la justice sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #JusticepourDina. L’ambassade du Gabon en Turquie qui suit également l’affaire de près et a exprimé sa préoccupation concernant la conduite de l’enquête.
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Dans un message vocal envoyé à sa mère peu avant sa mort, Dina avait exprimé ses craintes d’être victime de racisme et de craindre pour sa vie.
L’affaire de la mort de Dina a suscité une vive émotion dans les communautés africaines en Turquie, ainsi que dans son pays natal, le Gabon. Les enquêteurs poursuivent leur travail pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort de la jeune étudiante et traduire les responsables présumés en justice.