Une vidéo publiée ce mercredi 5 mai sur les réseaux sociaux, met en évidence le journaliste français Olivier Dubois, qui indique être l’otage de djihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans. Un enlèvement aux connotations terroristes ayant entraîné l’ouverture d’une enquête en France.
C’est suite à des assurances reçues au Mali que le journaliste français Olivier Dubois a débarqué dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, plus précisément à Gao, le 8 avril. Il était question pour le journaliste, par le canal d’un intermédiaire, de réaliser l’interview d’Abdallah Ag Albakaye, un cadre dans la région du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, comme l’indique RFI.
Le point de chute d’Olivier Dubois a été coordonné par un intermédiaire, un nommé Souleymane, qui a d’ailleurs accueilli le journaliste à l’aéroport. Ce dernier dépose ses affaires à l’hôtel, et sans tarder, part au lieu de rendez-vous fixé avec le chef djihadiste, dans la ville de Gao. « Si dans 45 minutes, tu n’as pas de mes nouvelles, il faut prévenir ma famille et Barkhane », ce sont là les derniers mots échangés entre Olivier Dubois et Souleymane.
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Commandez MaintenantLe journaliste, parti sans son matériel de travail pour respecter les clauses du rendez-vous fixées par les djihadistes qui ne voulaient pas courir le risque d’être pistés, n’est plus rentré à son hôtel : il est porté disparu. Il aura fallu que le journaliste précise lui-même, dans une vidéo, qu’il est entre les mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, pour que la réalité éclate. En vie, Olivier Dubois l’est, mais aussi, il n’est pas libre de ses mouvements.
Que veulent ses ravisseurs ? La question reste entière. Toutefois, si l’intermédiaire du journaliste français, Souleymane notamment, est entre les mains des enquêteurs, parallèlement, en France, une enquête préliminaire pour « enlèvement en bande organisée, en relation avec une entreprise terroriste », a été ouverte auprès du parquet national antiterroriste.