Critiquée pour sa gestion de l’ordre, samedi au stade Demba Diop, la police se défend. «Contrairement à ce qui a été relayé par une certaine presse, le stade Demba Diop a reçu ce jour et comme d’habitude dans de pareilles circonstances, un dispositif sécuritaire correct, révèle Bureau des relations publiques de la police dans un communiqué.

Mais avec la furie aveugle des supporters de l’Union sportive de Ouakam, déclenchée par le but égalisateur de l’équipe adverse (Stade de Mbour), et l’absence d’une grille de protection complète du pourtour intérieur du stade, la pelouse a dans la cohue, été envahie et le match naturellement, arrêté par l’arbitre.»

La police précise que «dans des situations pareilles la présence de la police n’est pas de charger mais plutôt de contenir la foule pour éviter plus de dégâts notamment avec l’affaissement d’un pan de mur entrainant des blessés et des morts sur le coup».

En conclusion, retient-on dans le communiqué, «les douloureux événements sont dus moins à l’importance numérique de la police qu’à la violence aveugle à laquelle s’ajoute l’accident né de l’affaissement d’un pan de mur».

Toutefois, «la police nationale s’incline devant la mémoire des disparus, souhaite prompt rétablissement aux blessés et en appelle à une prise de conscience plus accrue afin de bannir la violence sous toutes ses formes dans les stades et ailleurs».