Le site web de la campagne de Donald Trump a connu un afflux massif de dons qui l’a fait tomber en panne, peu après que l’ancien président a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui dans le cadre de son procès pour blanchiment d’argent.

Le site web est submergé par les dons

À la suite du verdict de culpabilité, prononcé après une brève délibération le 30 mai, la campagne Trump a annoncé que son site web était tombé en panne en raison d’un afflux massif de dons. Le compte de campagne de la « Team Trump » a attribué cette panne à l’afflux de soutien de la part des Américains qui, selon eux, considèrent le procès comme une attaque politique truquée.

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« Notre lien de collecte de fonds reçoit tellement de trafic qu’il subit des retards intermittents. Cet afflux est massif et reflète ce que nous disons depuis le début : le peuple américain voit cette imposture pour ce qu’elle est, et il est prêt à soutenir le président Trump dans son combat pour sauver notre nation« , a déclaré un porte-parole de la campagne.

Donald Trump réagit au verdict dans un contexte de réactions politiques négatives

Visiblement perturbé par le verdict du jury, Trump a qualifié le procès de truqué et de honteux. S’adressant aux journalistes, il a critiqué l’accusation, estimant qu’elle était motivée par des considérations politiques, et a laissé entendre que le verdict serait annulé devant le tribunal de l’opinion publique.

« Il s’agit d’un procès truqué et honteux », a affirmé M. Trump. « Le vrai verdict sera rendu le 5 novembre par le peuple […]. Tout le monde sait ce qui s’est passé ici… c’est un procureur soutenu par Soros ».

Il a continué à défendre son innocence en déclarant : « Nous n’avons rien fait de mal. Je suis un homme très innocent… Je me bats pour notre pays, je me bats pour notre Constitution ».

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Les procureurs avaient allégué que Donald Trump avait conspiré pour influencer l’élection de 2016 en organisant des paiements occultes à Stormy Daniels. Le bureau du procureur de Manhattan a présenté des preuves et des témoignages à l’appui de 34 chefs d’accusation de falsification de documents commerciaux.