Le dialogue national inclusif souverain (DNIS) au Tchad n’a pas connu un avancement considérable. Plusieurs parties prenantes au dialogue se retirent des discussions.
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Après désignation du présidium qui doit diriger les travaux de ce forum sensé permettre au Tchad de renouer avec l’ordre constitutionnel, les désertions ont été signalées. A l’annonce de la liste du présidium dirigé par l’ancien opposant à Déby père, Gali Ngoté Gata, plusieurs participants ont vivement protesté, certains dénoncent une supercherie et annoncent qu’ils ne participeront plus au dialogue national inclusif souverain.
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Plusieurs personnalités, responsables de partis politiques et associations ont menacé de quitter le forum qui se veut inclusif et souverain. C’est le cas de l’ancien député Ngarledji Yorongar et de l’ancien président de la ligue tchadienne des droits de l’homme, Djondang Enoch. Ces derniers jugent le processus incorrect et pensent mieux quitter la barque avant qu’il soit trop tard.
L’ancien ministre Siddick Abdelkérim Haggar, à la tête d’une coalition de partis politiques et associations, annonce qu’il rejoint les Transformateurs et Wakit Tamma, les deux principales organisations qui refusent depuis le début de participer au dialogue. « Nous leur donnons raison. Nous leur disons que nous sommes désormais avec eux. Nous allons agir ensembles pour bâtir ce Tchad nouveau », a-t-lancé.
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La situation ne semble pas reculer le comité d’organisation du dialogue national inclusif souverain. Il annonce qu’il remettra, ce mardi, la gestion des affaires au présidium désigné dimanche soir. En tenant compte, on pourrait prédire un dialogue déjà échoué.