Six hôpitaux ont été touchés et les ambulances n’ont pas pu atteindre les zones touchées par les affrontements, selon les autorités sanitaires.

« Les institutions de la société civile à Tripoli appellent tout le monde au calme, et nous leur rappelons l’interdiction de l’effusion de sang et de l’intimidation des civils, et que les poursuites judiciaires et pénales affecteront tous ceux qui ont été à l’origine de la situation à Tripoli. Dieu protège la Libye » , a déclaré Omar Weheba, membre du conseil des sages du conseil municipal de Tripoli.

Le gouvernement d’union nationale d’ Abdulhamid Dbeibah , GNU , installé dans le cadre d’un processus de paix mené par les Nations unies à la suite d’une précédente vague de violences, est défié par un gouvernement rival dans l’est du pays dirigé par l’ancien ministre de l’Intérieur Fathi Bashagha .

Bashagha, qui est soutenu par le parlement libyen et l’homme fort  basé à l’Est Khalifa Haftar , affirme que le mandat du GNU a expiré.

Jusqu’à présent, il n’a pas pu prendre ses fonctions à Tripoli, car Dbeibah a insisté pour ne remettre le pouvoir qu’à un gouvernement élu.

La Libye a sombré dans le chaos après la chute du régime de Kadhafi en 2011. En onze ans, ce pays d’Afrique du Nord a vu passer une dizaine de gouvernements, deux guerres civiles et n’est jamais parvenu à organiser une élection présidentielle.