La justice sénégalaise a refusé cette semaine la demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat emprisonné, alors que la campagne officielle pour l’élection présidentielle du 25 février commence ce dimanche. M. Faye, dont la candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, avait soumis une demande de liberté provisoire le 22 janvier, mais celle-ci a été rejetée par le juge mardi dernier, selon un communiqué de la coalition « Diomaye président ».
Le communiqué de la coalition exprime son inquiétude face à ce rejet, dénonçant le refus persistant du régime de respecter les droits des opposants. Il souligne le caractère inédit de la situation, où un candidat, bien qu’accusé et non encore jugé, se voit interdire de mener campagne tout en conservant ses droits politiques intacts.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLire aussi : Pascaline Bongo surprend lors de son procès pour la corruption au Gabon
Le régime persiste dans sa volonté de spolier les droits de tout opposant.
« Pour la première fois dans notre histoire un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne », dit le communiqué.
Bassirou Diomaye Faye est incarcéré depuis 2023, mais demeure un prétendant potentiel à la victoire, selon son parti, le Pastef, qui l’a choisi pour remplacer son chef emprisonné, Ousmane Sonko. Les conditions dans lesquelles M. Faye pourra faire campagne demeurent incertaines, ce qui ajoute une dimension complexe à la campagne présidentielle débutant officiellement ce dimanche. La justice a déjà rejeté plusieurs demandes de libération antérieures, laissant planer des incertitudes sur le déroulement de la campagne pour le candidat incarcéré.