Au lendemain de la proposition de dialogue politique faite par le président sénégalais Macky Sall pour résoudre la crise électorale, 16 candidats ont rejeté catégoriquement cette initiative. La présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, a été reportée à une date ultérieure par Macky Sall, déclenchant ainsi une série de contestations.

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Selon Boubacar Camara, porte-parole de ces 16 candidats, « Nous nous opposons à tout dialogue sur cette question et nous exigeons qu’une date soit fixée avant le 2 avril ». Le 2 avril marquant la fin du mandat présidentiel en cours, les candidats insistent sur la nécessité de tenir l’élection avant cette date butoir.

Cette décision intervient après l’annulation du report de l’élection par le Conseil constitutionnel, qui a exhorté le président à organiser le scrutin dans les plus brefs délais. Macky Sall a répondu en appelant à un dialogue national pour résoudre la question de la nouvelle date de l’élection.

Parallèlement, le collectif de la société civile, Aar Sunu Election, a dénoncé le dialogue proposé, le qualifiant de « tentative de diversion inacceptable ». La crise politique au Sénégal semble s’approfondir davantage, avec des positions divergentes entre le gouvernement et les candidats de l’opposition.