Mercredi dernier, Yemenia Airways a été reconnue coupable d’homicide involontaire suite au crash d’avion de 2009 au large des Comores qui avait tué 152 passagers à bord.
Un tribunal français a condamné la compagnie aérienne yéménite à payer une amende de 230 000 $ aux familles des 65 citoyens français décédés et au seul survivant du vol. Bahia Bakari, seule rescapée du crash d’avion en 2009 a salué la décision. Les avocats de la société ont annoncé qu’ils feraient appel.
« Ce n’est pas un fardeau parce que c’est quelque chose qui m’accompagne tous les jours et la décision du tribunal ne va pas changer mon histoire. C’est quelque chose qui m’a marqué, qui me marquera toute ma vie. C’est juste un soulagement parce que je n’ai jamais dit ouvertement que je pensais que l’entreprise était coupable, j’attendais la décision du tribunal. Pour moi (le verdict d’aujourd’hui), c’est juste un soulagement », a déclaré Bakari.
L’entreprise avait été accusée d’« homicide involontaire et blessures involontaires », mais a nié toute responsabilité.
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Commandez MaintenantLes procureurs ont déclaré que l’avion n’avait pas de phares d’atterrissage fonctionnels. Des responsables yéménites ont précédemment dit que l’avion avait subi une inspection approfondie et était conforme aux normes internationales.
On ne sait pas quelles étaient les conclusions actuelles du tribunal français concernant la cause de l’accident, car l’agence de presse AFP rapporte que des experts ont estimé au tribunal qu’il n’y avait rien de mal avec l’avion.
En 2015, deux tribunaux français qui ont supervisé les procédures civiles ont condamné Yemenia à verser plus de 30 millions d’euros (31,6 millions de dollars) aux familles des victimes, qui ont déploré la lenteur de la procédure entre la France et les Comores, une ancienne colonie devenue indépendante en 1975. L’accident a provoqué la colère de la communauté comorienne en France alors que les gens se plaignaient que l’avion était en mauvais état.
La compagnie aérienne a signé en 2018 un accord confidentiel avec 835 bénéficiaires, qui ont dû attendre encore plusieurs années pour recevoir une indemnisation.
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