La Fédération française de Football reçoit de Nike près de 50,5 millions d’euros par an. Le contrat avec l’équipementier tient de 2018-2026.

Pour la Mannschaft, le contrat avec adidas tien jusqu’en 2022, moyennant près de 65 millions d’euros par saison. Ces chiffres sont des estimations. en effet, les contrats d’équipementiers reposent sur une part fixe et des variables.

Nike et adidas au sommet du marché des équipementiers

Nike a également conquis le cœur de l’Angleterre à près de 40 millions d’euros par an. Le Brésil est également en contrat avec Nike pour une trentaine de millions d’euros. De son côté, adidas a séduit l’Espagne. La Roja est sous contrat jusqu’en 2026 et perçoit 25 millions d’euros la saison.

Les maillots des sélections nationales sont devenus très prisés pour les équipementiers. Pour surmonter la concurrence, les marques sont prêtes à miser gros, mais pas autant pour les ouvriers dans les unités de productions. Un rapport du collectif Ethique sur l’étiquette publié le lundi dernier présentent les conséquences de cette concurrence sur les ouvriers de Nike et d’adidas. « Les investissements en sponsoring, de clubs, de pays ou d’athlètes se font au détriment des ouvriers, chargés de la production ». « La course au sponsoring n’a jamais été aussi vive (…) Pourtant, en amont, dans les chaînes de production, les conditions de travail des ouvrières et des ouvriers des usines de confection restent toujours aussi précaires », ajoute le rapport.

Plus des 2/3 des équipes à la coupe du monde 2018 sont habillés par Nike et adidias.