Dans la course à l’organisation de la Coupe du monde 2030 entre l’Espagne, le Maroc et le Portugal, les spéculations sur les chances du Maroc semblent se multiplier, alimentées par les différents scandales (corruption, entre autres) qui ont touché la Fédération Royale Espagnole de Football (FREF). L’Espagne a tenu à mettre les choses au clair.
S’adressant à COPE, Fernando Sanz, membre du comité d’organisation de la Coupe du monde 2030, a commencé par dissiper les rumeurs selon lesquelles l’Espagne pourrait se retirer de l’organisation conjointe du tournoi.
« Nous travaillons actuellement à boucler un dossier à remettre à la FIFA fin juillet. Il n’y a aucune chance qu’ils nous l’enlèvent (la co-organisation du Mondial, ndlr). Maintenant, personne d’autre ne peut être candidat à l’organisation car les conditions sont toujours remplies. C’est un travail très professionnel et parfait qui est réalisé en harmonie avec le Maroc et le Portugal », a-t-il souligné.
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“Le Maroc n’a pas le même poids que nous”
Après sa réponse aux éventuels concurrents externes, l’homme de 50 ans s’est penché sur la concurrence interne concernant l’organisation de la finale, convoitée par le Maroc, qu’il a un peu pris de haut…
« Je comprends qu’il a cette envie, tout comme nous. Il y a quinze sites dans treize villes, qui se sont présentés. Si quelqu’un ne remplit pas les conditions, il est exclu. Le Maroc n’a pas le même poids que nous. Nous avons onze sites, alors que le Maroc en a six et le Portugal, trois”, a ainsi glissé le dirigeant. L’ancien défenseur du Real Madrid et de Malaga cherche donc à souligner la différence de capacités organisationnelles, le tout en avançant des données factuelles. Avec ces propos, pas sûr qu’il se fasse que des amis au Maroc…
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