Au lendemain d’une opération lancée par le gouvernement ivoirien, 43 agents de police vont être jugés à la rentrée judiciaire fin octobre devant le tribunal d’Abidjan pour racket. Il s’agit d’une opération de lutte contre la corruption.
En Côte d’Ivoire, le tribunal militaire d’Abidjan mettra l’accent sur les dossiers de racket policier : 43 cas attendent d’être jugés à la rentrée judiciaire fin octobre.
Policiers
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Commandez Maintenant« En l’espace de 10 ans, c’est-à-dire depuis 2011 jusqu’à maintenant, nous avons eu dans les 306 dossiers, des plaintes contre le racket. Donc ça veut dire qu’il y a 32 dossiers par an, un seul dossier par semaine. Dès la rentrée judiciaire, on a déjà programmé 43 dossiers qui vont s’ajouter à la quinzaine qui auraient pu être jugés mais qui n’ont pas encore été faits pour l’année passée. Donc c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a expliqué Epiphane Zoro Ballo, le ministre de la Lutte contre la corruption.
Il assure par ailleurs que les policiers et gendarmes corrompus seront les premiers à devoir rendre des comptes à la justice. Mais le ménage va se poursuivre dans toutes les administrations.
« Les premiers signaux que le gouvernement a donnés en matière de lutte contre la corruption ont concerné des primes aux dirigeants. Des audits ont été lancés, des directeurs généraux ont été suspendus et des audits sont en cours. L’un des défis, c’est la communication », a souligné le ministre.