Le 13 juillet 2020, Christophe, âgé de 26 ans à l’époque, a été mortellement blessé par balle à la sortie d’une boîte de nuit à Toulouse. L’agresseur, identifié comme Kuevi Koudoyor, s’est rendu aux autorités le lendemain, avouant le crime.
Selon les témoignages, l’altercation qui a conduit à la fusillade a eu lieu après qu’Aurier ait prétendument insulté la petite amie de Koudoyor, qui était l’ancienne compagne de Christophe. Aimé Diaka, l’avocat de la famille Aurier, a fait la lumière sur les relations tumultueuses qui ont précédé l’événement tragique.
L’assassin de Christophe Aurier condamné à 23 ans de prison
Au cours du procès, le ministère public a requis une peine sévère de 28 ans de prison et 10 ans de mise à l’épreuve à l’encontre de Koudoyor, en invoquant ses condamnations antérieures, notamment pour violence avec arme, et la gravité de l’infraction.
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Malgré son absence de la salle d’audience, Serge Aurier a fait part de son angoisse et de son chagrin dans une lettre lue par son avocat, Maître Romain Vanni, soulignant la perte irremplaçable subie par sa famille.
« Malgré le désespoir de la famille, nous avons le sentiment du côté des parties civiles que la justice a été rendue et que la Cour nous a suivis dans notre interprétation du déroulé des faits comme en témoigne la peine de 23 ans de réclusion criminelle qui a été prononcée à l’encontre de l’accusé », a déclaré Me Romain Vanni, avocat de Serge Aurier.
Après délibération, le juge a rendu un verdict condamnant Koudoyor, aujourd’hui moniteur d’auto-école âgé de 31 ans, à 23 ans de prison. Malgré le désespoir persistant de la famille, les représentants légaux d’Aurier, Romain Vanni et Aimé Diaka, se sont déclarés satisfaits de l’issue du procès, affirmant que justice avait été rendue et reconnaissant l’adhésion du tribunal à leur interprétation des faits.
