CAN 2025 au Maroc : Quand certains pays africains peinent à retrouver la phase finale
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CAN 2025 au Maroc : Quand certains pays africains peinent à retrouver la phase finale

La redaction 28 novembre 2025 4 min 0 com.

Can 2025 Au Maroc : Quand Certains Pays Africains Peinent À Retrouver La Phase Finale

La Coupe d’Afrique des Nations 2025, organisée au Maroc, promet d’être un rendez-vous exceptionnel pour le football africain. Pourtant, à quelques mois du lancement, un fait saute aux yeux : plusieurs nations traditionnellement présentes sur la scène continentale rencontrent des difficultés pour assurer leur qualification. Entre enjeux sportifs, contextes nationaux et gestion des effectifs, ces absences potentielles interrogent les passionnés et les experts.

Des absences remarquées : quels pays sont concernés ?

Si la liste des participants à la phase finale de la CAN 2025 n’est pas encore officielle, les qualifications ont déjà laissé entrevoir certains manques. Des sélections parmi les plus suivies dans la sphère francophone africaine, comme le Bénin, le Burkina Faso, le Togo ou le Niger, connaissent des parcours en dents de scie qui mettent leur présence en phase finale en danger.

Ces difficultés contrastent avec la régularité affichée par des équipes comme le Sénégal ou le Maroc, qui bénéficient d’effectifs étoffés et d’une stabilité sportive plus affirmée. Mais pour les autres, les échecs récents en qualifications soulignent des enjeux structurels et sportifs à résoudre.

Les causes des difficultés : de la gestion sportive aux contextes nationaux

Plusieurs facteurs expliquent cette instabilité dans la réussite des qualifications :

  • Gestion des effectifs et blessures : Le défi est majeur pour de nombreuses sélections. À cet égard, les récents problèmes rencontrés par des joueurs clés comme Achraf Hakimi, en pleine rééducation après une blessure grave, illustrent ce qu’une absence prolongée peut représenter. Au sein de certains clubs européens, la gestion des blessés en vue de la CAN complique encore la disponibilité des joueurs africains.
  • Manque de structures solides : La formation et la détection restent inégales selon les pays. La persistance de plafonds dans la qualité des centres de formation handicape le renouvellement des talents et donc la compétitivité des équipes.
  • Conjoncture politique et économique : Les ressources allouées au sport, notamment au football, varient fortement d’un pays à l’autre. Un investissement moindre dans certains pays réduit la capacité à organiser des préparations adéquates et à mobiliser l’élite locale et diaspora.

Quelles conséquences pour la CAN 2025 ?

L’absence de certains pays historiques dans les qualifications pourrait affecter la dynamique de la compétition, mais elle ouvre également des opportunités pour d’autres nations émergentes ou en progression. Ce phénomène souligne le renouvellement constant du football africain, où chaque édition de la CAN révèle de nouveaux prétendants.

Pour les pays en difficulté, c’est aussi un signal d’alerte qui incite à repartir sur des bases plus solides, qu’il s’agisse de la gestion des talents ou du soutien institutionnel. Le Maroc, pays hôte, joue un rôle clé dans cette dynamique en proposant un cadre organisationnel ambitieux et moderne, invitant à élever le niveau continental.

Le rôle de la diaspora et des clubs européens

Le football africain repose en grande partie sur les talents évoluant dans les championnats européens. La disponibilité de ces joueurs pour la CAN est cruciale. Or, la gestion des blessures et l’empiètement sur les calendriers, comme l’illustre la situation à l’Olympique de Marseille, compliquent les choses pour les sélectionneurs.

Dans ce contexte, la coopération entre clubs et fédérations africaines devient un enjeu majeur afin d’assurer une participation optimale des meilleurs joueurs. Cela conditionne, à terme, la qualité du spectacle et la compétitivité des équipes.

Perspectives et solutions pour un football africain plus inclusif et performant

Pour que la prochaine CAN remplisse toutes ses promesses, il est essentiel que les pays en retard revoient leurs stratégies. Cela passe par :

  • Un investissement accru dans la formation et les infrastructures locales ;
  • Une meilleure coordination avec les clubs européens pour la gestion des joueurs ;
  • Un effort soutenu des autorités nationales pour soutenir financièrement et moralement leurs sélections ;
  • Une valorisation de la diversité des talents africains, pour une compétition où toutes les régions sont représentées.

La CAN 2025 est une occasion unique de réaffirmer la place dominante du football africain sur la scène mondiale tout en corrigeant les déséquilibres apparus lors des dernières éditions. Que le Maroc soit un tremplin vers un avenir où chaque équipe a les moyens de briller et de vibrer au rythme du ballon rond.

Conclusion

Alors que le compte à rebours vers la CAN 2025 bat son plein, le constat est clair : certains pays africains rencontrent des obstacles importants pour assurer leur présence à cette fête continentale majeure. Entre défis sportifs, logistiques et institutionnels, ces nations doivent impérativement se réinventer pour ne pas rater le rendez-vous. Pour les fans et les passionnés de la CAN, c’est un appel à soutenir toutes les équipes dans leur quête de qualification, afin que la prochaine édition soit riche en émotions, en talents et en surprises.

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