CAN 2025 au Maroc : Pourquoi le tournoi se joue en décembre et quelles conséquences pour les équipes africaines ?
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CAN 2025 au Maroc : Pourquoi le tournoi se joue en décembre et quelles conséquences pour les équipes africaines ?

La redaction 21 décembre 2025 4 min 0 com.

Can 2025 Au Maroc : Pourquoi Le Tournoi Se Joue En Décembre Et Quelles Conséquences Pour Les Équipes Africaines ?

La Coupe d’Afrique des Nations 2025, accueillie par le Maroc, est attendue avec impatience par les fans de football africain. Mais cette édition marque une grande nouveauté : la compétition se tiendra en décembre, un changement important par rapport aux précédentes CAN souvent programmées en janvier-février. Cette modification soulève de nombreuses questions sur ses motivations et son impact sur les équipes et les joueurs africains.

Les raisons du calendrier en décembre pour la CAN 2025

La tenue de la CAN en décembre n’est pas une simple décision sportive. Elle découle d’une volonté de la Confédération Africaine de Football (CAF) de mieux harmoniser le calendrier africain avec celui des grandes ligues européennes où évoluent la majorité des joueurs africains. En programmant la phase finale en décembre, la CAF tente d’éviter les conflits avec les championnats européens qui démarrent généralement en août et se déroulent jusqu’en mai.

Une autre motivation est liée aux conditions climatiques du Maroc. Le pays hôte bénéficie d’un climat plus clément et propice au jeu en décembre, contrairement à certains pays d’Afrique subsaharienne où la saison des pluies peut perturber la compétition à d’autres périodes.

Enfin, la CAN 2025 est la dernière édition à se jouer à ce rythme biennal avant que la compétition ne passe, dès 2028, à un cycle quadriennal, dans un souci d’alignement avec les autres grandes compétitions internationales.

Conséquences pour les équipes africaines et joueurs

Un défi physique et mental accentué

Le calendrier en décembre oblige les joueurs à gérer une charge de travail différente. En milieu de saison européenne, ils doivent jongler entre leurs clubs, souvent en pleine lutte pour des titres nationaux ou européens, et la sélection nationale pour la CAN. Cette double exigence représente un défi physique supplémentaire et peut augmenter le risque de blessures.

Un avantage pour les pays hôtes et ceux ayant des effectifs locaux solides

Le Maroc, pays organisateur, bénéficie d’un avantage logistique majeur en accueillant chez lui la compétition en décembre. Son climat, ses infrastructures et la proximité des joueurs locaux favorisent une préparation optimale. Par ailleurs, des nations avec des championnats domestiques forts pourraient tirer profit de cette période où les joueurs locaux sont en activité, tandis que ceux évoluant uniquement en Europe doivent naviguer entre clubs et sélection.

Impacts sur la dynamique des qualifications et enjeux sportifs

La phase de qualifications est elle aussi influencée par ce calendrier décalé. Les sélections doivent planifier leurs matchs amicaux et entraînements en prenant en compte le contexte des clubs européens en pleine saison. Cela peut compliquer la disponibilité des cadres, ce qui modifie la stratégie des sélectionneurs.

Par ailleurs, l’intensité de la compétition est renforcée par l’enjeu du dernier rendez-vous biennal de la CAN. Chaque équipe sait que cette édition pourrait être la dernière chance pour ses joueurs phares de briller avant un passage à une fréquence de quatre ans, ce qui rend la compétition plus féroce et impitoyable.

Vers une CAN plus moderne et respectueuse des joueurs

Le passage à un calendrier en décembre, s’il complique certaines logistiques, illustre aussi la tentative de la CAF de moderniser la CAN. Il s’agit de mieux respecter le rythme des joueurs africains, de limiter les tensions avec leurs clubs et de garantir un spectacle de qualité pour les supporters.

En parallèle, ce choix cadre avec la volonté marocaine d’offrir une CAN mémorable à domicile, démontrant la capacité du pays à organiser un événement sportif de classe mondiale.

Conclusion

La tenue de la CAN 2025 en décembre marque une étape importante dans l’évolution du football africain. Ce calendrier, dicté par des exigences sportives et climatiques, apporte autant de défis que d’opportunités pour les équipes africaines. Le Maroc, hôte privilégié, pourra exploiter au mieux cette période pour mettre en valeur son football et son organisation. Les joueurs et sélectionneurs, eux, devront redoubler d’efforts pour conjuguer contraintes de clubs et ambitions continentales. Une CAN 2025 à suivre de très près, tant pour son spectacle que pour les bouleversements qu’elle incarne dans le paysage du football africain.

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