La course électorale pour les prochaines législatives à Madagascar est officiellement lancée ce mercredi 8 mai. Dans l’attente du scrutin prévu pour le 29 mai, les candidats disposent de près de trois semaines pour séduire les électeurs à travers une campagne intense et variée.

À Antananarivo, la capitale malgache, la première journée de campagne débute dans un calme relatif. Malgré quelques averses matinales, l’atmosphère demeure paisible, favorisant ainsi les premiers pas des candidats sur le terrain électoral.

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Dans le 4e arrondissement de la ville, à Soanierana, le candidat indépendant Emilien Ramboasalama, ancien membre du parti d’opposition « Tiako i Madagasikara », prend le départ avec son équipe de campagne à bord d’un véhicule 4×4 Pick-up. L’activité politique bat son plein, tandis que les marchands locaux vaquent à leurs occupations habituelles, indifférents à l’agitation électorale.

Certains candidats ont déjà pris les devants en affichant leurs posters de campagne dès les premières heures, tandis que d’autres, comme l’ancien ministre Augustin Andriamananoro, du parti au pouvoir, optent pour des événements festifs pour marquer le début de leur campagne.

Cependant, l’attention se porte surtout sur l’issue de ces élections législatives qui façonnera la nouvelle dynamique politique à Madagascar. En jeu, la composition de la future majorité parlementaire qui impactera les décisions et orientations du pays. Cette élection s’annonce comme une confrontation entre les divers candidats de l’opposition, qui se présentent de manière fragmentée, et ceux du parti en place.

Cette période électorale s’ouvre au lendemain du début de la session ordinaire des deux chambres du Parlement malgache. Conséquence directe, les députés ont décidé de suspendre leurs activités législatives jusqu’à la fin du mois de mai, mettant ainsi toute l’attention sur les enjeux et les débats électoraux à venir.

Dans cette course effrénée vers les urnes, chaque candidat s’efforcera de convaincre les électeurs de sa vision, de ses projets et de sa capacité à représenter au mieux leurs intérêts au sein de l’Assemblée nationale.