Ça chauffe à Ouagadougou. La tension est montée d’un cran entre manifestants et forces de l’ordre. La Place de la Nation ainsi que les alentours du Camp militaire Guillaume Ouédraogo sont assiégés par les forces de l’ordre.
Tout est parti du fait que plusieurs manifestants s’étaient donné rendez-vous ce samedi 27 novembre 2021 pour des manifestations d’envergure dans le but de dénoncer la gestion de la chose publique. A la Place de la Nation de Ouagadougou, lieu prévu pour le rassemblement, les forces de l’ordre, Police et Gendarmerie, ont sécurisé les principales entrées.
Ouagadougou
Les révoltés, qui deviennent de plus en plus nombreux, n’ont pas accès à la Place de la Nation. Un agent de la sécurité tente de leur expliquer que l’espace n’est pas occupable. Certains jeunes ont décidé de proposer un autre lieu de rendez-vous pour le rassemblement qu’est l’espace situé derrière Hage Matériaux. Klaxons, sifflets, cris sont entremêlés… Quelques personnes s’y sont retrouvées.
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Commandez MaintenantAux environs de 9h 05, les premiers coups de gaz lacrymogènes sont lancés au niveau de la Place de la Nation. C’est la débandade. Mais les manifestants se montrent déterminés face aux forces de l’ordre : Jets de pierres contre gaz lacrymogènes. « Même la Gendarmerie lance des gaz lacry », déclare un manifestant, les yeux embués de larmes.
Dans la ville, plusieurs commerces sont fermés, de même que certaines stations-services. La circulation est fluide sur plusieurs artères de la Capitale notamment sur l’Avenue Kwame Nkrumah. La police et la gendarmerie sont positionnées dans plusieurs endroits stratégiques de la ville.
Avec Burkina 24